samedi 14 avril 2018

première découverte

Elle était là, nous pouvions commencer ce week-end, qu'importait la pluie. Habituée des voyages, des lieux inconnus, je me sentais prise entre de bonnes mains, et la suivie dans les dédales de l'aéroport. Prendre un pass 24heures pour pouvoir nous balader, attendre sous la pluie le train qui nous amenait dans l'Alfama, poser nos valises et trouver un restaurant, nous avions faim.

Eh bien Lisbonne ça grimpe, et ça descend, sous la pluie, un parapluie à la main et de l'autre une valise, je n'ai vu de la ville que ses petits pavés luisants et des petits torrents d'eau bouillonnante dévalant les escaliers.



Devant, tête nue, trempée jusqu'au os, C. nous guidait à travers les ruelles désertes. Sur une place minuscule, coincée entre deux escaliers, il y avait notre petit et parfait appartement. Un séjour-cuisine, une chambre rien qu'à moi et juchée au bout d'une échelle, la mezzanine dans laquelle dormirait C.
Accueillies par une charmante Lisboète, qui nous a rapidement donné les instructions et les clefs, nous étions chez nous pour trois jours.

Nous sécher, prendre possession des lieux, un petit pipi et hop nous sommes repartis, sous la pluie, chercher notre premier restaurant. On mourrait de faim, il était près de seize heures, heure locale, soit dix sept là bas en France, et nous sommes engouffrées dans le presque premier bistro croisé. Tout petit, ne payant pas de mine, qu'importe. Mais nous sommes bénis des dieux de la bouffe, et nous étions tombées dans le Bistro Gato Pardo, délicieux endroit, accueillant et plats excellents. J'ai mangé le meilleur poulpe de ma vie, croustillant fondant, une merveille.


En sortant, revigorées, nous avons découvert le ciel bleu, les pavés juste lavés et secs, et les maisons recouvertes d'azulejos. Et nous avons commencé à marcher, marcher, marcher. Jusqu'à la nuit tombée. Nous ne nous sommes pas lassées de regarder les façades, d'entrer dans les églises, de contempler la mer, de bavarder entre deux reprises de souffle. Parfois encore, une averse nous faisait nous protéger sous un porche, deux fois j'ai glissé sans vraiment tomber, mais toujours le ciel est redevenu bleu.



Et le soir, juste avant de rentrer nous coucher, nous nous sommes arrêtées dans une petite taverne en bas de notre rue. Pas de Fado, dieu merci, mais un chorizo flambé et un (ou deux) verre(s) de vino verde pétillant.


Cela faisait neuf heures que nous étions en terre portugaise, mais l'impression déjà d'être parties depuis quelques jours.

4 commentaires:

Chantal a dit…

Vraiment chouette ce que vous racontez et ça donne envie d'y être sous la pluie ou avec du soleil. Des découvertes de toutes sortes, regarder, regarder encore et s'émerveiller des belles et bonnes choses et de la si bonne compagnie.
Très bon week-end

Valérie de Haute Savoie a dit…

Chantal, tout de même heureusement que le soleil a été plus présent que la pluie ;)

Anne a dit…

Oh! Ça donne envie!

Valérie de Haute Savoie a dit…

Anne, c'est une très belle ville dont nous n'avons vu qu'un petit bout.