lundi 16 avril 2018

8 Avril

Je fêtais donc mes soixante et un ans à Lisbonne, grâce à mes deux enfants chéris. Sans eux je n'aurais eu le courage de partir seule, sans connaître un seul mot de portugais et baragouinant trois pauvres phrases en globish.
La veille, avant de visiter le château, nous avions fait un saut de puce sur la rive d'en face, prenant le ferry sous une averse légère, et nous avions... marché-grimpé!
Tout d'abord nous nous étions assises, sur un banc, pour contempler Lisbonne et ses collines. Le tage clapotait, et c'est tout ce que je voulais à cet instant. Entendre ses petits ressacs, admirer l'horizon qui s'étire, écouter les mouettes.


Ensuite nous avions fait notre tour, sous-marin, trois mats, petits pavés sur les trottoirs, et nous avions admiré encore et encore, cette petite ville de Cacilhas était si paisible. Nous sommes redescendues par un chemin tortueux, avons pris un verre au restaurant Punto Final, tout au bout d'un grand quai, puis sommes reparties vers Lisbonne. Il était trop tard pour aller voir le couvent des carmes qui fermait à dix huit heures.

Il nous restait le Cloître de Belem, cadeau du huit avril. Il y avait du soleil, dans le bus ça râlait en français que merde c'était pas possible qu'il fasse si chaud, que c'était nul et que... nous, nous étions heureuses et regardions pas la fenêtre les maisons déglinguées. Devant le Cloître il y avait une longue file, sage, qui avançait lentement, et nous nous enfichions, nous avions fait l'élévator !
Alors on a pris la queue, et pendant que lentement nous approchions de l'entrée, C. me lisait le guide et nous bronzions.
Une petite demie-heure plus tard, nous sommes entrées dans cette bâtisse immense et magnifiquement sculptée.


Nous aimons toutes les deux les pierres, qu'elles soient en créneau, ou joliment sculptée. Nous étions ravies, découvrant les inévitables dragons se mordant la queue, les diablotins cachant leurs parties intimes, les coqs fiers juchés sur des globes


Les salles décorées d'azulejos, voici celle du réfectoire


Et attenant au Cloître, l'église, donc les voutes et les piliers sont autant d'histoire, ayant survécu au séisme de 1755.


En sortant il pleuvait, une pluie un peu chaude.
Nous avons pris le train, nous avions faim, il était temps de faire mon repas d'anniversaire !

4 commentaires:

Sylvie a dit…

Bon anniversaire , chère Valérie .
Merci de partager ton beau voyage avec nous .

Anne a dit…

Quel bel anniversaire!

Dr. CaSo a dit…

Haha, l'élévator, je m'en souviendrai :D

Valérie de Haute Savoie a dit…

Merci Sylvie.

Anne oui je m'en souviendrai longtemps

Dr CaSo il faut sans doute arriver aux aurores pour ne pas trop attendre :D