lundi 17 octobre 2016

le week end


graines d'automne

A quoi servent les week end ? A se lever un peu plus tard, à prendre un bain parfois, un livre et un mug de café l'accompagnant, à faire le ménage, repassage, lessive, les courses...

Samedi je suis retournée chez le coiffeur, pour cacher mes racines. Et juste avant je suis allée m'acheter des vitamines et un chemisier bleu qui se ferme dans le dos. Je m'étais arrêtée chez Decitre pour y acheter un petit livre que j'ai commencé, les cheveux en bataille, délaissant les Voici et Gala habituels. Le temps a passé bien plus vite et je suis sortie une heure et demie plus tard sous le soleil. Le matin j'avais fait les courses, il ne me restait plus qu'à savourer la soirée qui débutait, en buvant un petit côte du Rhône tout en finissant mon livre.

Entre deux gorgées j'ai suspendu une lessive, caressé Chamade, et nous avons grignoté quelques crevettes et du fromage. 

Dimanche, alors que la maison semblait encore assoupie, je me suis plongée dans un bain, pour lire un autre petit livre, moins bouleversant que celui de la veille, une histoire d'un ancien temps. Parfois Chamade poussait la porte de la salle de bain et venait contempler l'eau transparente. 

A midi j'ai concocté un excellent poulet au miel et cumin sur un lit de carottes et de pomme de terre finement coupées. Et pendant qu'il cuisait tout doucement, j'ai nettoyé la hotte et sa VMC grasse et orange dégueulasse. L'après midi j'ai enfin attaqué les vitres, recouvertes de gouttelettes de vernis depuis le ravalement de la façade. Patiemment j'ai frotté avec de l'acétone, et au bout d'une heure tout était parti. 

Il restait le repassage, passer l'aspirateur, laver les sols. Mais avant j'ai trafiqué dans mon jardin balcon. J'ai enlevé les herbes mortes, raclé la terre trop tassée et moussue, taillé le petit olivier, fait tomber la plante qui décidément refuse de mourir, que j'ai ramassée, replantée et arrosée.

Le soir j'ai jeté un demi paquet de lentilles dans de l'eau avec deux gros oignons et trois feuilles de lauriers. Et pendant qu'elles cuisaient tranquillement, nous avons dégusté un crémant d'Alsace en regardant d'un oeil, un bout de la série Quantico, et de l'autre nos écrans d'Ipad.

Après le repas maman a téléphoné. Ce week end on enterrait un de leurs derniers amis mulhousiens. 

Mardi ils s'en vont à Oléron, quelques jours pour voir l'automne se poser sur l'ile...


mercredi 12 octobre 2016

de l'intérêt d'avoir des lunettes

Hier soir je retrouvais une ancienne collègue, Ludivine partie de l'autre côté de la frontière, une collègue de maintenant, et JP toujours partant pour boire un coup.
Par habitude nous sommes allés Au Bureau, bien qu'à chaque fois se passe un truc pas très sympa du style attente trop longue, commande tronquée ou pas respectée, jamais un geste commercial s'il y a une erreur. Mais bon, le quartier est facile d'accès et... l'habitude...

J'ai commencé la soirée par un Spritz, les filles étaient au coca lorsque je suis arrivée et JP avait une belle bière devant lui. On a papoté, repris une tournée, un plateau de trucs à grignoter et au moment de partir JP est allé payer.
Je l'ai vu revenir de la caisse dubitatif, le nez plongé dans le ticket. Il est reparti vers la caisse, a parlementé, est revenu en me tendant le ticket et me disant "j'ai pas mes lunettes, mais j'ai vu qu'ils nous avaient compté un café gourmand, ils m'ont remboursé."
Puis me tendant le ticket il me dit "Tu peux quand même vérifier ?" 
Moi non plus j'avais pas mes lunettes, mais dans le brouillard j'ai lu potatoes, flamm chèvre, burger. Et là j'ai tendu à mes jeunes compagnes le ticket pour qu'elles vérifient de leurs bons yeux. 

faut il d'ailleurs préciser que JP avait commandé un leffe royal et non ruby...

Et bien m'en a pris ! Tranquille et sans gêne aucune, le serveur qui lui, jeune et connaissant nos commandes, avait fait semblant de ne pas voir qu'il y avait sur le ticket, notre commande certes, mais également celle d'autres consommateurs ayant mangé avant à notre table.
54 euros en supplément !

Lorsque nous avons protesté, il a trouvé qu'on était quand même un peu pointilleux et que cela arrivait à tous le monde. Pas un mot d'excuse, comme toujours chez eux.

C'est décidé, la prochaine fois nous irons au Jet lag !


mardi 11 octobre 2016

ma bibliothèque estivale

couchée dans les herbes aromatiques
Cette fois-ci j'ai ajouté à ma liste des lectures de ces derniers mois, une étoile pour les livres que j'ai vraiment aimés, qui m'ont apporté plus que le simple plaisir de lire. Mais j'aime toujours autant les polars bien que j'ai semble t-il une certaine propension à oublier très vite l'intrigue. Donc voici les livres des mois de Juillet, Août, Septembre et début Octobre. 

Jesse KELLERMAN Les Visages
Je l'ai pris dans la petite bibliothèque sans vraiment lire ce qui était écrit sur la couverture. Un visage esquissé au crayon, le titre Les Visages, je l'ai embarqué sans me poser plus de question. De toute façon l'intérêt aussi de cette bibliothèque c'est de pouvoir reposer sans le finir, un livre pris au hasard. Le début est tout ce que je n'aime pas. Il s'agit d'un homme qui tient une galerie et qui va trouver dans un appartement apparemment abandonné, des centaines de feuilles dessinées, une sorte de chef d'oeuvre incroyable. Ca ok, ce qui me dérange c'est le style de l'écriture, l'écrivain s'adressant à son lecteur, dialoguant, coupant de ce fait la possibilité de se plonger dans l'histoire. Heureusement il n'utilise cela qu'au début et presque à la fin, alors que l'histoire est quasi terminée. Le début est donc passable, la fin un peu décevante mais pas suffisamment pour ne pas le lire. C'est un bon roman polar qui se passe dans le milieu des galiéristes newyorkais un livre d'Eté, encore un. 

Viceva STEN Les secrets de l'Île
Un jeune homme que l'on retrouve pendu un matin, suicide improbable, qui resterait classé sans suite s'il n'y avait peu de temps après un autre mort, noyé dans sa baignoire et que ce jeune homme avait peu de temps avant interrogé dans le cadre de ses recherches. On y retrouve Thomas Andreasson qui se remet de son accident et qui malgré le peu d'enthousiasme de son chef veut découvrir la vérité. Nora en plein divorce, le plaisir d'une histoire en Suède. Viveca Sten devient un vrai auteur de polar et c'est bien. 

Asa LARSSON Tant que dure ta colère - Le sang versé - La piste noire
Arrivée sur les genoux à Oléron, je n'avais qu'une envie, m'allonger sur un transat à l'ombre et découvrir un nouvel auteur de polar. Et j'ai bien aimé cet énième auteur venu des grands froids alors qu'il faisait sous mon Bignonia une chaleur rarement égalée sur l'île. L'histoire démarre dans une tempête terrible au bord d'un lac. Un homme se trouve obliger de se réfugier dans un petit cabanon en fracturant la porte. Sur le lit git le cadavre d'une jeune femme. J'ai démarré par le deuxième livre de la série mais chaque livre peut se lire séparément. 


Wendy WALLER Tout n'est pas perdu
Un peu déroutant au départ, mais une fois que l'on a adhéré à la construction de ce polar, on a du mal à le lâcher, j'aurais même aimé qu'il soit plus long. Une jeune fille est amenée chez un thérapeute en raison de troubles importants. Petit à petit on découvre qu'elle a été victime d'une agression violente. Juste après l'agression elle a eu un traitement sensé effacer l'horreur, mais son inconscient a gardé une trace. 

Peter May Les disparus du phare
J'ai aimé sans plus ce polar. L'impression d'avoir déjà lu l'intrigue ailleurs.

* Ketil BJORNSTAD La Société des jeunes pianistes
Un de mes livres préférés de cet été. Un groupe de jeunes passionnés de musique classique qui doivent gagner un concours qui leur ouvrirait la voie à une carrière mondiale. Cela se passe à Oslo dans les années 60. Un roman initiatique disent les critiques, un très très beau roman, triste. 

* Delphine DE VIGAN D'après une histoire vraie
Ah Delphine de Vigan ! Elle raconte une histoire qui pourrait être vraie, l'est elle ? Tout au long du livre on tremble pour elle, difficile de ne pas se laisser embarquer et bien sûr je me garde de vous en raconter plus. 

 Jean Christophe RUFIN Check Point
Un petit groupe part au volant de deux quinze tonnes pour apporter des médicaments en Bosnie. Dans ce groupe, une jeune femme Maude, deux anciens casques bleus, et deux autres jeunes gens que l'on découvre au fur et à mesure du voyage. Evidemment cela ne se passe pas comme prévu, le groupe se déchire, il y a le danger des fameux check-point que l'on n'est jamais sûr de passer, l'amour, un pays ravagé par la guerre. J'ai bien aimé ce livre qui se lit très facilement. 

Linwood BARCLAY Crains le pire
Ah mais zut de zut, déjà lu il y a quelques années et je n'en ai été sûre qu'à la toute fin. J'avoue que cette faculté que j'ai a oublier absolument l'intrigue d'un polar devient inquiétant. 

L'AJAR Vivre près des tilleuls
Une femme écrivain, perd son enfant. Elle arrête d'écrire. Plus tard elle meurt. Son dépositaire des archives trie, range, tombe par hasard sur une pochette dans laquelle il trouve des feuillets en vrac, elle a écrit son deuil, sa douleur. Il s'agit d'un livre écrit par un collectif d'écrivains suisses. L'association de jeunes auteur-e-s romandes et romans créé en janvier 2012. Je me suis demandée si je n'aurais pas préféré ne pas savoir qu'il s'agissait d'un roman écrit à plusieurs. Mais ce livre est beau. Je l'ai lu d'un trait, et le relirai peut être. 

 Chester HIMES Plan B
Etrange, voilà, c'est le résumé le plus simple que je peux en faire. Pas une seule fois je n'ai trouvé le fil de l'histoire, très dure, crue, violente. Une révolte de la communauté noire aux Etats unis qui démarre par une bavure. Et lorsque je suis arrivée à la fin du livre, apprenant que Cherster Himes était mort avant de l'avoir fini, je me suis dit que sans doute ce livre était une ébauche et que cela expliquait cette impression d'une ligne directrice. Dommage. 

 * Paule CONSTANT Des chauves-souris, des singes et des hommes.
Une petite fille qui aimerait courir avec les garçons du village. Ils la sèment, elle reste sous un arbre, s'assied et trouve une toute petite chauve-souris qu'elle va ramener chez elle. Puis les garçons reviennent avec le cadavre d'un grand singe. Tout le village va dévorer la chair pourrie de ce singe, cuite et recuite, noyée dans les épices. D'autres villages son conviés au festin. Ailleurs, une femme médecin débarque d'un avion, elle doit procéder à une campagne de vaccination. Le fleuve Ebola relie la petite fille à ce médecin qui travaille dans un dispensaire... Je n'avais rien lu de ce livre avant, je vous conseille d'en faire de même, c'est un très beau livre. 

Paula HAWKINS La fille du train
Une fille qui prend le train et passe le temps à rêver d'une vie pour ceux qu'elle voit de la fenêtre, en passant. Un petit tas de vêtements au bord de la voie ferrée, une femme qui disparaît, un divorce mal digéré, l'alcoolisme… un polar pas mal du tout. 

Patricia MACDONALD Personne ne le croira
Un couple et son enfant apparemment eu sur le tard dont on ne sait rien. Sont ils régugiés ? Ils ont dû tournée une page de leur vie; ils font leur trou dans cette ville qui les acceuille gentiment. Elle s'occupe des vétérans de guerre, lui est dans l'informatique entouré de jeunes geeks. Et puis un jour, la grand'mère qui garde leur fille a une attaque et le passé brusquemens se rappelle à eux. C'est pas mal. 

* Tom MALMQUIST A tout moment la vie
Karin est enceinte, à l'hôpital, aux urgences avec Tom son compagnon. Enceinte de trente trois semaines. Elle est grippé, a sans doute une pneumonie, elle va mal. Tom est là, raconte, sa femme est entrain de mourir, d'une leucémie fulminante, sa fille nait par césarienne. C'est toute l'histoire de Tom, de cette femme qu'il aime, de cette petite fille Livia par qui il devient père. Nous sommes Tom, entouré de sa mère, de son père qui lui aussi doit mourir, de la mère et le père de Karin, ses amis. Il y a la rencontre d'un amour, l'inextricable administration à qui il doit prouver qu'il est bien le père de cet enfant "inconnu". C'est un très beau et très triste livre, plein de vie si mortelle.

mercredi 5 octobre 2016

ahh twitter


le figuier sous le phare
Depuis que je fais du vélo, j'ai abandonné mes écouteurs (cela valait la peine de prendre un forfait plus cher pour avoir plus de connexion !!) mais du coup je suis déconnectée des infos, du moins jusqu'au soir où là je consulte twitter. 
J'ai appris l'agression qu'a subit Mme Kardashian une fois que tout twitter s'était déjà bien excité dessus.
Je ne connais pas vraiment cette starlette, je sais qu'elle existe, qu'elle est mariée à un rappeur, a des enfants, je n'ai pas suivi son ascension, un jour elle était là dans le paysage audiovisuel, j'ai vu son derrière conséquent, je sais que son père est maintenant une femme, elle est là et je m'en fou.

Et donc avant hier elle s'est fait braquer, ligoter et voler un petit paquet de bijoux. Twitter horrifié que l'on puisse avoir tant de bijoux, amusé qu'elle ait été ligoté, qu'elle ait eu peur, doutant que l'agression ait été réelle, le mauvais côté de twitter...

Mais, si cette femme possédait autant de bijoux, c'est bien parce qu'elle avait pu les acheter, en montrant ses fesses, et alors ? Il y en a qui sont prêts à donner de l'argent pour ça ils n'ont qu'à s'en prendre à eux mêmes.
Moi sa vie je n'en voudrais pas, ses bijoux non plus, et pour avoir été séquestrée durant neuf heures, menacée par un cinglé armé d'un flingue, je n'ai pas eu une seconde envie de me foutre de sa peur.

 Parfois twitter me lasse !

lundi 3 octobre 2016

fin de la trève


la famille cygne
Tout à l'heure, la trêve bienfaisante qui durait depuis un an et demi, s'arrêtera. Je reprends à partir d'aujourd'hui... les états des lieux ! Malheur ! 
J'ai depuis quelques jours, des crampes qui remontent dans le plexus, assez pénibles et des nuits en pointillé, j'ai tellement horreur de faire des états des lieux. Mais je n'avais pas le choix, soit j'acceptais dans la package d'en faire, soit je quittais la boite, à cinquante neuf ans. Et puis je reconnais que le reste de ce poste est très intéressant.
Peut être qu'une fois que j'aurai fait ce premier état des lieux, mon stress va retomber, je l'espère. Et puis cela me fera sans doute quelques nouvelles anecdotes à raconter ici.

Samedi je suis allée m'offrir un sac à dos plus grand, dans lequel je pourrai mettre mon petit fourbi spécial EDL, des lingettes pour les locataires ayant oublié de nettoyer les interrupteurs par exemple, une pince pour dérouiller un robinet d'arrêt, un mètre pour mesurer les haies ou les taches sur mur, et surtout ne plus laisser mon sac à main traîner à la cuisine pendant que je m'occupe des autres pièces.

Je vais essayer d'aller le plus souvent possible aux états des lieux en vélo. Je gèrerais mes rendez-vous et je devrais en avoir nettement moins qu'avant puisque nous serons quatre gestionnaires sur le coup.

Allez, c'est un cap à passer, et je vais tout faire pour qu'il se passe bien !