samedi 31 mai 2014

Sous les ponts


Rempli d'écoliers en vadrouille, un bateau mouche lentement suit le cour de la Seine... et passe sous les ponts.

vendredi 30 mai 2014

ARRRHHHH Paris

Je suis arrivée à 10 heures cinquante, soleil et papa au bout du quai. Tout au long du trajet je m'étais jurée d'apprécier ce petit séjour malgré mon rejet pathologique de la ville de Paris. 

Ayant oublié mes quelques tickets métro restants, et connaissant ma guigne dès que j'arrive ici, j'ai refusé de prendre le demi tarif de mon père. J'achète donc un carnet et composte mon ticket en entrant dans le bus.
Au moment de sortir, arrivés à destination, trois contrôleur bloquent la sortie déjà forts agressifs. Je cherche mon ticket leur présente et BAM la machine n'avait rien composté. 33 euros dans le cul ! (Je ne développe pas plus, ne raconterai pas la façon dont nous avons été traités mon père et moi, mais je dois avoir une bonne tête de provinciale qu'ils se sont fait un plaisir d'humilier, nous forçant à rester dans le bus repartant, moquant mes tentatives d'explications...) J'adore Paris j'adore.

Alors pour vite passer à autre chose, je me suis bu quelques petits pineau des Charentes et hop !
Première journée à marcher, dans un Paris blindé de touristes, dixit ma mère... Sont ils pires pour un parisien que les banlieusards ? 
C'est mon bracelet qui est heureux, enregistrant mes milliers de pas et faisant grimper ma satisfaction de fin de journée au moment de compte (12 679 pas)

Avec ma belle soeur chérie nous sommes allées voir un film vanté par Caroline du fameux blog. Mon dieu mon dieu n'y aller pas, c'est un navet absolu ! Mais nous avons bien rigolé toutes les deux et rien que pour ces moments là je ne regrette rien.

Le soir après avoir diné chez mes parents, juste à côté du Panthéon, nous sommes redescendues toutes les deux tranquillement, elle tenant son vélo, jusqu'à la rue de Bièvre où elle m'a laissée foncer au lit.

Aujourd'hui je vais visiter le Père Lachaise, baguenauder vers Belleville en compagnie de mon père, mais avant tout je cours acheter du lait pour demain matin et me balader dans un Paris presqu'endormi... 

mercredi 28 mai 2014

Ces armoires dont ils tombent...

J'écoute les militants umpéistes, tombés de l'armoire, écoeurés, abasourdis... Mais franchement qui pouvait imaginer une seconde que Coppé était blanc comme neige, qui ? Et qui peut croire encore que le pur Sarkozy, protégé dans sa tour d'ivoire, ne savait rien ? Lui qui était au courant du moindre ragot, lui qui flique tout et tous.
J'avoue que cette dégringolade fait du bien après ce week end de merde.  Là aussi d'ailleurs, la stupéfaction des médias est lamentable. Depuis des semaines tout disait que le FN serait gagnant, et les entendre parler de séisme avec cet air gourmand est écoeurant.

Si ce déballage de merde permet de faire un peu le nettoyage, nous débarrasser de coppé, sarko et toute cette bande mafieuse, alors tant mieux ! J'en suis presque à trouver Juppé honorable...

Sinon, il pleut. Sans doute parce que j'ai décidé de passer quelques jours à Paris, et que Paris sans pluie n'est pas Paris. Je me demande si je dois cette fois ci mettre tout de suite des bottes dans la valise, pour ne pas passer, comme l'année dernière, des heures pour en trouver une paire alors que les rayons avaient été dévalisés par les touristes pataugeant dans les rivières de flotte et de boue crasseuse qui faisaient office de trottoir.

Mais avant je vais prendre ma douche glacée, panne de chaudière oblige, et faire ma lessive à la main puisque ma machine à laver est morte. 

Haut les coeurs, au moins je ne suis pas en garde à vue comme ce pauvre Guéant !

mardi 20 mai 2014

Lire juste à côté du bruit...

Ce joli mois de Mai, si gracieux, ensoleillé et fleuri me met le corps et l'âme en vacances. Il m'arrive même de ne pas allumer l'ordinateur tout un week end, la simple tablette suffisant amplement à me donner les nouvelles minimales pour survivre. 
Mon bracelet enregistre mes balades, me donne l'énergie pour enfourcher enfin le vélo et parcourir la proche campagne aux demeures effrontément spacieuses et rutilantes. 
J'écris, j'écris mais dans ma tête et je lis des polars au soleil, dans le bain, en déjeunant, je lis et j'abandonne mon blog.

Sur mon bureau les billets de train attendent mon proche départ, et déjà le week end de la pentecôte se profile avec l'envie de descendre goûter aux contreforts pyrénéens. Profiter de cette année où G. est encore proche avant qu'il ne parte pour Angers continuer ses études. Gardien de la poilue qui devient, au fur et à mesure de sa vie tranquille, de plus en plus glu, et pleure sa vie derrière les portes lorsque nous la laissons trop longtemps seule.

A l'agence, certains s'en vont, d'autres arrivent, et quelques ventres s'arrondissent. Garance continue son traitement, vaille que vaille...