mercredi 29 avril 2009

un tout petit tour

Je vais reprendre vie sur ce blog... doucement...

La chambre de C. est à nouveau disponible, le portable repose sur le bureau, Chamade vient faire son tour de garde, et de temps en temps vomir un petit coup, juste comme ça, histoire de ne pas prendre de poids... A moins que cela ne soit les papyrus qu'elle broute avec gourmandise et qui ne passent pas. Je me lève, mouille un chiffon avec du vinaigre blanc, et sous son regard intéressé, je nettoie des petits tas laissés çà et là, puis je reprend ma lecture des blogs, bois une gorgée de café, il fait tout à fait jour maintenant et là-bas il est bientôt une heure.

mardi 28 avril 2009

voyage voyage

Tout à l'heure, un peu après midi, elle s'envolera vers Londres avec sa valise vert-printemps.

Plus tard elle montera dans l'avion qui la mènera à Washington, les raisins de la colère pour lecture, et les nuages en paysages.
"Cinq mois et vingt et un jours Maman... tu ne vas pas te mettre à pleurer ?... Oh Maman !"
Il ne faut jamais me demander de ne pas faire quelque chose, j'ai un tel esprit de contradiction !

Si vous croisez à Roissy, ou à Heathrow, une jeune fille blonde, tenant par la main la poignée d'une grande et belle valise vert pomme, faites lui un sourire, c'est peut être ma fille qui s'envole vers son avenir !

Et au diable les virus malfaisants, les crash improbables, les rencontres maléfiques !

Bon vent ma fille, et surtout profites-en, éclates-toi, VIE !

Edit du 29... Elle est arrivée, a retrouvé sa belle valise, tout l'avion bruissait de la présence à bord de Ben Harper et là-bas il fait 30° !

mercredi 22 avril 2009

le sport sans effort !

Il y a d'un côté les courageux qui suent sang et eau pour le plaisir, et il y a ceux qui sirotent tranquillement un cocalaït (ne pas trop grossir quand même).

Les courageux courent durant quarante neuf kilomètres(*), les siroteurs se lèvent à leur passage, et crient de toutes leurs forces pour les encourager !

Il y a des siroteurs qui ont trouvé comment faire du sport sans trop trop se fatiguer... ils choisissent un kilomètre, ils versent une contribution histoire de se déculpabiliser de siroter sans effort, et VAS'Y PABLO !

Bon moi je me lèverai au Km 28 (27-28) : 11h43-12h23. Casa de Campo (Paseo de los Plátanos, Paseo de los Castaños).! Santé !

(*) Voilà bien la preuve de ma nullité pour ce qui concerne le marathon (et pourtant je suis, assidument, le blog de Pablo !)... j'hésite... vais-je avoir le courage de lire le "courir pour les nuls" tout en sirotant un soda ?.
42
km Valérie pas 49 !

Petit rappel de bleu !

J'y suis, mélangée avec deux cent quarante neuf autres porteurs de foulards bleus ! Et vous ?

dimanche 19 avril 2009

Dimanche d'avril

Notre dernier voyage en Alsace a été fatal au pot d'échappement. Je roule depuis en ayant l'impression d'être suivie par un tracteur. C'est non seulement très agréable, mais aussi très rassurant... quand tombera -il ?
JP, après l'avoir fait diagnostiquer par mon garagiste chéri revient avec le verdict : il est temps de changer de voiture.

Samedi nous profitons du soleil pour faire le tour des concessionnaires. Incroyable le peu d'empressement des vendeurs rencontrés.
Chez Hyundai, le seul vendeur présent n'a même pas levé la tête à notre arrivée, s'est même éclipsé alors que nous nous dirigions vers un modèle. Au bout d'un quart d'heure, las d'attendre, nous sommes repartis avec la documentation traînant sur un bureau.
Chez Toyota nous sommes tombés sur le fils du patron. Difficile de lui soutirer des informations, tout juste consent-il à nous gratifier d'un carton présentant la nouvelle urban cruiser et imprime t-il sur un brouillon les tarifs officiels. Puisque nous sommes leurs clients depuis plus de vingt ans, ultime cadeau, serons en droit de commander sans attendre ce nouveau modèle... au revoir et à bientôt !
Skoda proposait des voitures qui sentaient mauvais.
Restait Honda et sa nouvelle hybride. Et là, miracle ! Un vendeur, un vrai, qui nous accueille, nous présente la voiture, nous propose de l'essayer, nous donne les prix... bref fait son boulot de vendeur. Il s'engage même à nous prêter une voiture au cas où le pot d'échappement tomberait avant réception de notre engin. Hmmm très tentant tout ça, d'autant plus que je fais beaucoup de trajet en ville et que rouler à l'électricité nous titille depuis longtemps déjà.

Au retour je me suis attaquée, enfin, à la montagne de linge à repasser.


C. qui vadrouille entre Strasbourg et Paris, en attente de son visa diplomatique, m'avait interdit de le faire. Mais je préfère qu'elle profite de sa dernière semaine en France, pour préparer tranquillement son départ, plutôt que de le perdre à des tâches ménagères. Elle ira avec JP se chercher son cadeau d'anniversaire en avance, une grande valise costaud ! Et puis, il lui faudra trouver également une ou deux paires de chaussures, dignes de son futur poste, et sans doute quelques menues babioles.

Je me mets donc encore une semaine en mode "light blog".

jeudi 16 avril 2009

trois jours


Vendredi soir, après avoir jeté quelques vêtements dans un sac, rapidement rassemblé brosse à dent et produits de beauté, nous avions réussi à quitter l'appartement à dix huit heures trente. Le gros des vacanciers était depuis longtemps parti, vendredi saint régional oblige.
Un petit arrêt au Mac'do d'Estavayer, avait préparé nos estomacs aux futures agapes Pascales, la suite du trajet se déroulant de façon toujours aussi fluide, même Chamade s'assoupissait parfois en oubliant de miauler. Nous étions arrivés à vingt trois heures trente.

Dès le chemin nous avions vu le changement, la maison, très claire, se détachait dans l'obscurité ! Plus d'épicéas pour la cacher au reste du monde, elle était là, semblant léviter dans la nuit.
Glups ! Chacun avait ravalé son angoisse. Nous avions beau avoir été prévenus, le choc n'en était pas moins rude.

En arrivant aux abords, l'absence de ce grand pan de forêt semblait encore plus invraisemblable. Nous n'étions plus "chez nous".
G. et moi fûmes instantanément de très mauvais poil, JP comme toujours garda ses sentiments, C. quant à elle, trouva que cela avait son charme et que de toute façon puisque cela était nécessaire, rien ne servait de se mettre dans cet état.
Rapidement nous étions allés nous coucher, pour ma part d'une humeur de chien.

Le lendemain, la lumière baignant la maison nous avait réveillés. Ciel ! du soleil au réveil ! Voilà des années que nous n'avions connu cela.
Pendant que je mettais en route le café, JP ouvrait les volets du bas. La montagne d'en face, couverte d'arbres fleuris, s'offrait à nos regards encore réticents.
Alors, lentement, l'idée que rien ne servirait de s'ancrer dans le refus stérile de ce bouleversement, fit son chemin.

Certes les épicéas de ce triangle protecteur n'étaient plus, mais restaient trois frêles frênes de belles hauteurs, et, dans un coin, bien serrés les uns contre les autres, une dizaine d'arbustes bourgeonnants. Il suffisait maintenant de nettoyer hardiment ce lopin de terre, rassembler le bois en stère, brûler et arracher tout ce qui ne pouvait être utile pour la chaudière, ou pour le four à pain.
Suant et soufflant, griffés de toutes parts, collants de sève, ce fut donc un week end bûcheronnage !

Et lundi, le terrain nettoyé, se redressèrent alors, fièrement, érables, frênes, hêtres et saules marsault en devenir. La montagne était devenue notre nouvel horizon.

Nous sommes repartis sous un ciel d'orage et ravis du changement.

vendredi 10 avril 2009

Arghhh !



Je ne vais pas avoir de connexion pendant trois jours, un retard fou pour lire mes blogs...
Mais je me réjouis, parce que je vais DORMIR ! Et revenir en pleine forme !

Alors Joyeuses Pâques à tous et à bientôt !

mercredi 8 avril 2009

dix huit mille neuf cent quatre vingt treize...


Champagne !

Il y a donc dix huit mille neuf cent quatre vingt treize jours que j'arpente cette terre ?
Cinquante deux ans que je vocifère, pleure, ris, m'émerveille !

L'année dernière, le huit avril m'avait laissé un goût d'amertume. Ce jour là, je recevais ma énième réponse négative à un entretien, l'aneupeu ne me proposait que des postes n'ayant rien à voir avec mes qualifications : vendeuse de tuperware, technicienne de vélo, distributrice de journaux... Je mourais lentement, sans avenir, une seule envie : couler tout au fond de ma déprime !
Me restait encore ce blog, unique fenêtre sur l'extérieur, l'oxygène de mes espoirs.

Nul ne peut dire l'impact réel de ces liens virtuels, ce que je sais, c'est que sans ces mots laissés çà et là par mes visiteurs, des mots qui m'ont si souvent tenu la tête hors de l'eau, je n'aurais sans doute plus trouvé le courage de rencontrer celle qui m'a, je peux le dire, sauvé la vie !

Alors bon, puisque aujourd'hui c'est mon anniversaire, je vais en profiter pour vous dire à tous, mes amis blogueurs,

Merci ENORMEMENT !

dimanche 5 avril 2009

mes saines activités dominicales


Les livraisons d'hebdomadaires sont régulières mais, hélas, pas toujours d'excellente qualité ! hier samedi, nuls Gala ou Voici, seuls deux Paris-Match, Ici paris et France dimanche, une misère !

Levée tôt, très tôt même puisqu'après le FK je n'ai pas réussi à me rendormir, je décidai de m'occuper de mes pieds.
Remplir une bassine d'eau chaude, y verser un demi paquet de bicarbonate, bien remuer, poser le tout sous le bureau, et une fois l'ordinateur allumé et le café au lait prêt, m'asseoir sur la chaise et tremper mes pieds dans la saumure tout en profitant du silence pour lire l'un après l'autre mes blogs listés. Au bout d'une heure, le café bu et l'eau refroidie, je prépare mon bain. Ambiance tamisée, sel de la mer morte agrémentée d'huile de riz (Tiens don' ? le riz est une graine oléagineuse ?), expresso sur le rebord de la baignoire, mes deux parismatch à porté de main avec, pour paresser sans effort, mes lunettes de presbyte. Je patauge et m'informe, pendant que mes pieds continuent à lentement muer. Ne restera plus qu'à les poncer, masser, crémer, et finir par un verni "nude" (parfois il m'arrive d'être fachonne !).
Mais revenons à mes lectures !
Qu'apprends-je donc ? C'est la crise ! Les Français débrouillards découvrent le troc, achètent une vache (rien de plus pratique dans un 60m2 !) échangent des massages contre des carottes, vivent les uns avec les autres, et surtout achètent moins cher (ce qui, reconnaissons le, n'est pas tout à fait crétin). Je survole l'article, je feuillette, frrrt frrrt frrrt, ferrari est amoureuse, une psycho est dans la tête du monstre, la Méditerranée n'est pas si malade que ça Youpi allez hop je passe au suivant !
Les 60 ans d'aventures humaines, le poids des mots les actrices refaites !

Brigitte Bardot se trompe de téléphone, le bac c'est plus ce que c'était, chez les actrices ça se tripote de partout frrt frrt frrt, je tourne les pages, et je tombe sur LE SONDAGE de "comme c'était tellement bien avant que maintenant !" Et là je me dis que décidément je ne suis pas tendance malgré mes ongles nude ! Parce que moi, si j'avais dû répondre à çà


Je n'aurais certainement pas choisi la première proposition.

Sur cent Français, trente trois regrettent de ne plus pouvoir payer en francs, et seulement dix sept le temps béni où nous baisions sans capotes ?

Allez ! Il est temps de sortir du bain.

Payer en francs ! Je suis sans voix !

si la liberté était une couleur...

Elle pourrait être AZUR !

C'est chez Vinvin que j'ai entendu parler de Miss Rainette et de ses foulards bleus.

L'idée est belle.

Prenez un foulard, un tee shirt, une taie d'oreiller, un papier de soie, un chiffon pourquoi pas ! Qu'importe, l'important c'est bleu !
Enroulez ce morceau de ciel autour du cou, immortalisez le par une photo et Miss Rainette en fera le plus beau des messages pour dire à ces femmes de courage que nous ne les oublions pas.

samedi 4 avril 2009

Ego toujours !


Certes quelques lecteurs du Dauphiné sont venus par curiosité faire un tour sur mes notes périssables, mais rien de comparable à ce que je craignais. Ils sont venus, discrètement, sans laisser de traces, hormis celles relevées sur mes stats.

Hier, je scrutais avec crainte mes compagnons de labeur. L'ont-ils lu ? Savent-ils ?
A un moment, alors que je croisai un de mes dirigeants dans le couloir, il m'apostropha en me demandant de le retrouver dans son bureau, "il avait quelque chose à me dire".
Oups !
Et puis non ! Il s'agissait simplement d'un appartement en nouvelle gérance qu'il aimerait que je visite.

Rien donc, ni de stats qui explosent, ni de regards inquisiteurs, rien !

Je ne vais donc pas raser les murs comme lors de cette funeste émission de TF1 où je ne pouvais plus sortir sans que l'on klaxonne, me hèle dans la rue, où regarde comme la britneyspir régionale !

OUF !

jeudi 2 avril 2009

après tout je ne vais sans doute pas en mourir !

Elle préparait un article parlant de blog hauts savoyards. Un jour elle était tombée sur le mien, et comme il y avait une adresse mail pour me contacter elle m'y avait écrit un petit mot, me demandant si j'accepterais de discuter avec elle.

Ooopss me suis-je dit in petto !

"UNE JOURNALISTE LIT MON BLOG !"

Évidemment, il était tout à fait inimaginable que je sorte de mon trou bien tranquille dans lequel doucement s'épanouissait mon blog. JP., G et C. trouvaient eux que j'étais bien trouillarde et que je devrais absolument dire oui.

Le lendemain j'envoyais ma réponse... Merci beaucoup, je suis très touchée que vous vous soyez arrêtée pour lire ma prose, étonnée aussi que cela puisse vous donner envie de me rencontrer, mais bon... voilà... je suis bien dans mon trou... pas vraiment envie d'en sortir, mais merci beaucoup.
Pouet pouet, j'envoie tout ça, la vie est belle !

Le soir... jésumariejoseph ! elle insiste !

JP aussi et C. qui me rassure "allez maman, tu ne risques rien, vas'y, t'es trop bête"

Vapeur, vapeur !... un jour, puis deux, trois, quatre... Et je me jette à l'eau !

Et aujourd'hui, un peu après midi, passant devant le bureau d'un des dirigeants, j'aperçois le quotidien négligemment posé sur son bureau. Personne à droite, personne à gauche, vite je l'ouvre, sur la troisième page, l'article ! Urkkk !

Et c'est pourquoi, mes yeux du 31 ont perdus leurs couleurs.

Sortir du trou certes, mais pas trop non plus !

... dans quelques temps sans doute, remettrai-je la photo originelle clôturant ce 31 mars

mercredi 1 avril 2009

Un nouvel ordre est né...

!

Fini fin !

Et après ?

Après il fallait mettre le récapitulatif de ces détails égrenés tout au long de mars.

1 - Stentor
2 - La luronne
3 - Fantasme
4 - Divin
5 - Attention
6 - Addiction
7 - Doudou
8 - Lecture
9 - Epidermique 1
10 - Astre
11 - Instantané
12 - Sautdulit
13 - Magie
14 - M'ho...rreur
15 - mes mots
16 - Récurage
17 - Maternité
18 - Magret
19 - Cruauté
20 - Re citer
21 - Epidermie 2
22 - Déplacement
23 - Jardinage
24 - Cinéma
25 - L'admiration
26 - Potion magique
27 - Seconde peau
28 - Enfin seule
29 - Celle qui partage notre vie
30 - Emotive
31 - Le dernier détail... éphémère ?